" Pense à moi et dit toi qu'un jour
je ne serait peut - être plus là "

Je donnerai mon âme
A l'enfant que tu voulais
Je donnerai mes larmes
Au regard que tu avais
Je donnerai la flamme
Au souffle que tu portais
Je donnerai les larmes
Ax batailles qui nous perdaient

Je donnerai mon âme
Comme l'amie de ton âme
Comme un homme
Que son amour condamne
Et qui sait qu'il n'y a plus rien à croire
Après l'espoir ......

Pense à moi
Quand ses yeux te caressent
Pense à moi
Quand ses gestes te blessent
Pense à moi
Quand son ombre te laisse
Pense à moi
Pour autant de ce temps qui me reste

Pense à moi
Quand le rideau se baisse
Pense à moi
A force de faiblesse
Pense à moi
Que mon corps se redresse
Pense à moi
Pense à moi
..... Loin de toi .....
Pense à moi

Je laisserai les heures
Faire le tour de tes poignets
Je laisserai plusieurs
De mes nuits à ton chevet
Je laisserai l'odeur
De ta peau encore plus près
Je laisserai la peur
Avoir peur d'être trop près

Je laisserai mon coeur
Au coeur de ce que tu es
Et si j'en meurs
C'est que mourir le voulait
Et tant pis s'il n'y a plus rien à croire
Après l'espoir .....

Pense à moi
Quand ses yeux te caressent
Pense à moi
Quand ses gestes te blessent
Pense à moi
Quand son ombre te laisse
Pense à moi
Pour autant de ce temps qui me reste

Pense à moi
Quand le rideau se baisse
Pense à moi
A force de faiblesse
Pense à moi
Que mon corps se redresse
Pense à moi
Pense à moi
..... Loin de toi .....
Pense à moi

Pense à moi
Quand le rideau se baisse
Pense à moi
A force de faiblesse
Pense à moi
Que mon corps se redresse
Pense à moi
Pense à moi
..... Loin de toi .....
Pense à moi




La tristesse et la solitude vous tombe dessus comme un caillou que l'on vous jette au coin du visage sans que vous ayez le temps de faire quoi que ce soit, avant d'avoir le temps de l'esquiver ; et sa fait mal, la douleur n'est pas forcement physique, elle est surtout interieure.
Avez vous déjà eu le sentiment que aujourd'hui est la derniere fois que vous parlez ? Que vous souriez ? Que vous rigoler ? Ce sentiment est un de mes sentiments du moment, surement le pire, celui qui fait le plus mal parmis tous.
Le devoir de quitter les personnes que l'on aimes et savoir que l'on ne les revera jamais est la pire des douleurs.


Mes sabots noirs entrainant un pas lent s'enfoncaient un à un dans le sable mouillé, se collant sur mes membres musclés. Le regard dans le vide, fixant comme un point, comme un but à atteindre, comme une épreuve à gagner, comme pour retrouver le sourire depuis trop longtemps disparu de mes levres. Pendant qu'un frisson parcourait tout le long de ma colonne vertebrale ; je ralentit mon allure jusqu'a réussir à m'arreter completement, les yeux mi - clos, ma respiration sacadée et rapide. Peut - être étais ce la souffrance qui provoquer cette respiration rapide et penible, peut - être ou peut - être pas. Aprés tout que serait la vie sans souffrance ? Sa serait calme, bien trop calme.